EXPOSITION PHOTOGRAPHIQUE de Roger LEGRAND
"TEENAGE DREAM... So hard to beat"

EXPOSITION PHOTOGRAPHIQUE de Roger LEGRAND.
sur les murs de l'Art Battoirs Kfé


> du 20 Octobre au 20 Novembre 2017

Un travail sur une période exceptionnelle 75/85.

"Il s'agit simplement ici d'un catalogue web d'une centaine de photographies réalisé sans autre intention que de réunir des images éparses, de format et support divers entreposées dans des boites en un archivage aléatoire (ouf !) -  Il n'est pas question pour moi de faire une histoire du rock havrais mais peut-être d'aligner subtilement une série de clichés où un univers intime et partagé lié au rock et a un territoire se dévoile. Un regard à deux fois. C'est à dire une double sélection, celle de la vie puis celle dans l'archive. Deux filtrages, puis un troisième, de mise en scène, l'exposition. Dans la vie ce que l'on peut voir. Dans l'archive, ce que l'on a cru bon de garder, dans l'exposition une image ré-injectée dans la vie / la mode, redistribuée selon l'histoire, qui repasse sans se fixer."

Roger Legrand.

Loin d’être la réalisation d’un reporter, d’un journaliste musical, ses photos révèlent une incursion humble, une exploration simple et sincère dans cet univers musical. Pas de mise en scène, ni d’esthétisation, pas de glam, mais une authenticité : celle du photographe, celle des acteurs du mouvement, celle de la ville qui a accueilli ces concerts et vibré aux sons des groupes. Les photos parviennent alors à restituer la marque que l’esprit rock a imprimée en nous : sans afféteries, mais avec sincérité, sans violence, mais avec passion. “Teenage dream” : le titre sonne comme un hommage au tube des Undertones « Teenage Kicks ». L’espace d’un instant, revivons ce rêve de jeunesse, redevenons ces adolescents qui, au rythme du rock, vivaient. Teenage dream, so hard to beat, so hard to be …

"Dès les 70’s, le Photographe havrais a su saisir la mouvance particulière de sa ville. Nombre de ses clichés témoignent de cette époque. Moins fasciné par les lumières de la scène que par le hors-champ côté public, il a su saisir frontalement le portrait d'une jeunesse attentive et captivée. C'est précisément là que se révèle la dimension documentaire de son œuvre. Ce qui se dégage de ces époques est difficilement racontable tant l'adhésion et les vibrations furent de l'ordre de l'affect, hors des enjeux contextuels. Quoi qu'il arrive et se réprime, le rock et ses dérivés passaient par ce méandre teigneux, cette sorte de subculture dont beaucoup de ceux qui en firent un choix de vie en récoltent aujourd'hui les dividendes. Si pour ces générations l'heure est un peu au bilan, il est passionnant de faire un retour sur des archives de qualité depuis longtemps en sommeil et souvent en péril...     Work in progress…

Du plus loin que je me souvienne Roger a toujours été là, je crois même qu’il était là le jour de mon premier concert au Clec du Mont Gaillard avec Vinyl Street, à moins que ce ne soit ce jour où je suis monté seul, sur une scène de fortune lors des manifs étudiantes, quand je ne connaissais que trois accords dont j’ai usé toutes les combinaisons possibles jusqu’à ce que mes 40 minutes de gloire soient épuisées….

Bref, les premières photos c’était lui, les affiches incroyables au graphismes originaux et flamboyants c’était lui aussi, les images signalétiques, mythiques et belles, c’est lui aussi… Je crois qu’on peut le placer au même plan que tous les artistes qui ont fait l’histoire du Havre de cette époque, même si lui vous parlera d’un travail d’équipe, ce qui en soit n’est pas faux non plus….

Ses photos sont des modèles du genre, elles parlent du Havre mieux que les mots, d’ailleurs qui disait que le Rock n’ roll c’est avant tout des clichés… Un artiste blond anglais…. "

Marc Minelli 2017

plus d'infos : bbflirt.com